Bouleversements climatiques : où migrer, en France, pour échapper au pire ?
Le nombre de convaincus de l’urgence écologique s’est accru ces dernières semaines : l’effet cumulé de la canicule, de la sécheresse, de la médiatisation d’études alarmistes, de la notion d’effondrement et du discours de démission de Nicolas Hulot fin août sont tels que beaucoup s’interrogent sur l’avenir, veulent s’installer à la campagne, changer de vie, cultiver un bout de terre, vivre en communauté, etc. Mais comment réagir ? Peut-on s’organiser sans paniquer ? Est-ce raisonnable de réfléchir ainsi ? Eléments de réponse.Ça va arriver près de chez vous
Fin août 2018, cet outil interactif réalisé par le New York Times a beaucoup circulé sur le web : utile pour visualiser le réchauffement de sa ville d’origine depuis sa naissance, il donne surtout une mesure palpable à hauteur d’une vie des bouleversements en cours.En France, les équipes du Monde.fr ont élaboré en septembre 2018 des graphiques par ville fondés sur les données de Météo France de sorte à évaluer l’ampleur de la hausse des températures par grande ville et par grande période de temps – confirmant que la température moyenne de plus de 70 villes françaises s’est élevée de 2°C à 3°C durant ces dernières décennies.
De fait, Météo France met en place, depuis longtemps déjà, des outils pour éclairer les citoyens sur les évolutions à venir et les adaptations à anticiper. Pour Mary Kerdoncuff, directrice adjointe chargée des opérations à la direction de la climatologie et des services climatiques, à Toulouse, l’outil le plus performant aujourd’hui pour les besoins du grand public est Climat HD, « une plate-forme qui permet au citoyen, dans la région où il habite, de voir comment cela a évolué : on donne des diagnostics d’évolution classique (températures et précipitations) mais aussi de paramètres plus sensibles perceptibles par chacun d’entre nous (nombre de journée chaudes, de gel, de précipitations intenses, vagues de froid…) et directement liés à l’évolution des phénomènes« .
Les impacts du dérèglement climatique – inondations, sécheresses, problématiques énergétiques, besoin de chauffage ou de climatisation, sont également évalués et mis en scène avec des projections dans la plate-forme DRIAS – les futurs du climat. En croisant de multiples paramètres, il est possible d’y générer des cartes de France sur mesure pour visualiser les impacts à venir sur le territoire selon différentes fonctionnalités disponibles et différentes échéances. Il existe même, par secteur, des indicateurs spécifiques qui permettent aux professionnels d’anticiper le futur de leur profession (tel ORACLE pour l’agriculture par exemple). Au niveau européen, le site Copernicus fournit à ce jour les données les plus développées.
S’est-on amusé, chez Météo France, à regarder quelle région sera la plus touchée et quel sera le territoire le plus préservé ? Que nenni, assure Mary Kerdoncuff, pour qui la sensibilité au climat est personnelle : « On sait simplement que le sud sera de plus en plus chaud et sec, avec des phénomènes de précipitations intenses, alors qu’en Bretagne, les températures seront moins fortes, sans changement sur les précipitations… »
Chercher le lieu idéal
La Bretagne, justement, c’est là que Camille (le prénom a été changé) a décidé de s’installer dans quelques mois. Pendant un temps, ce convaincu de longue date a collectionné, étudié et recoupé de multiples cartes. Ressources en eau, proximité d’une centrale nucléaire, zones Seveso 2, zones urbaines, carte des vents, prix du foncier, nombre de permaculteurs, réseaux d’échanges de graines, mais aussi nombre de chasseurs dans les fédérations locales ou d’électeurs du Rassemblement national (RN, ex-FN) – un ensemble de critères qui, superposés, permettraient d’identifier les zones géographiques aux conditions de résilience idéales. « Au total, j’ai compilé environ 70 critères pour en déduire que Puy-de-Dôme, Creuse et Corrèze sont actuellement les territoires les plus adaptés pour les années à venir ». Mais le militant, installé avec sa famille en Auvergne depuis quelques années, ne croit même plus à cette démarche : « J’ai beaucoup évolué, j’ai changé mon état d’esprit par rapport à ça et suis convaincu qu’il n’y a aucun territoire plus résilient qu’un autre : nous avons passé un seuil cet été. Les seuls endroits qui pourraient retarder un peu le moment où ça va être compliqué sont la Bretagne et la Normandie, les endroits les plus pluvieux et tempérés avec le front de mer, relève-t-il aussitôt. La partie est bel et bien terminée aujourd’hui ».Ces convictions alarmistes, il les tire de ce qu’il a pu observer cet été (voir en ce sens la vidéo suivante réalisée par BRUT) : « Incendies de forêt en Suède en hausse de 3000 % depuis dix ans, première sécheresse de tous les temps en Irlande, terres brûlées et végétaux complètement cuits dans mon jardin alors que nous sommes dans un des lieux où il pleut le plus ! Tous ces facteurs font que j’en suis convaincu : il n’y a plus de bon endroit. Y compris hors de France », affirme encore Camille, pour qui il faut tout de même continuer à vivre, planter un maximum de végétaux et d’arbres, et rester connecté, autant que possible, à la nature…
Une attitude qu’approuve le climatologue Robert Vautard, de l’institut Simon Laplace, au CNRS : « Aujourd’hui, il nous faut surtout éviter l’ingérable et gérer l’inévitable« , relève celui qui a notamment travaillé sur un projet d’extremoscope : « Les conséquences du dérèglement seront nombreuses en France, mais si on simplifie, les préoccupations majeures seront liées à des vagues de chaleur extrêmes qui deviendront la norme; des sécheresses à répétition ; la montée du niveau des mers, qui deviendra préoccupante lors de tempêtes ; des inondations par combinaison des pluies extrêmes les plus fortes – avec des crues éclairs, notamment dans les régions du sud. On observe déjà en Méditerranée une hausse des pluies extrêmes, en moyenne de 20% depuis cinquante ans, et nous avons multiplié par deux les chances d’assister à ce type d’événements ».
Pour lui, les impacts indirects sont actuellement les plus difficiles à gérer : « Ces dérèglements vont générer des tensions globales, des conflits autour des ressources, des migrations en masse en raison de territoires devenus invivables… le changement climatique est une machine à injustice, et là réside sans doute la plus grosse des difficultés à venir, y compris en Europe où l’on sait déjà que l’addition est beaucoup plus lourde dans le Sud, touché par la désertification, la compétition pour la ressource en eau… »
Où irait donc Robert Vautard, sachant tout ce qu’il sait ? « Personnellement, ma réponse n’aurait pas beaucoup de valeur. Il n’y a pas d’endroit qui sera complément invivable, mais tout dépend de ce dont chacun aura besoin. »
Une quête intérieure
Une position partagée par Pablo Servigne, apôtre de l’effondrement qui, depuis la publication de son premier ouvrage avec Raphaël Stevens, en 2015, ne cesse d’intervenir sur ces questions : « J’ai du mal avec cette quête du lieu idéal où s’installer pour survivre, car tout dépend de critères propres à chacun, il n’y a pas de solution idéale », note celui qui, de Belgique, a opté pour le soleil, l’olivier, la cigale, l’écovillage et la proximité d’une école Montessori en s’installant dans la Drôme. « On est parti selon des critères qui nous étaient personnels. Tout le monde a son imaginaire là-dedans, mais tout le monde ne pourra pas migrer », note encore l’auteur, pour qui il ne s’agit plus d’une question de choix : « Nous sommes tous des migrants potentiels, et nous devons surtout nous préparer à l’imprévu aujourd’hui… Dans quelques années, la moitié de la France sera migrante au sein même de l’Hexagone, cherchant à retrouver sa famille, à être accueilli dans un lieu ou l’autre », rappelle celui qui ne décrit pas l’effondrement de civilisation comme une catastrophe mais comme « un enchaînement d’événements catastrophiques ponctuels (ouragans, accidents industriels, attentats, pandémies, sécheresses, etc.) sur fond de changements progressifs non moins déstabilisants (désertification, dérèglements des saisons, pollutions rémanentes, extinctions d’espèces et de populations animales, etc.). »
De fait, c’est bien parce que ces bouleversements à venir relèvent d’un processus géographiquement hétérogène
qui ne concerne pas seulement des événements naturels, mais aussi (et
surtout) des chocs politiques, économiques et sociaux, ainsi que des
événements d’ordre psychologique (comme des basculements de conscience
collective) qu’il est difficile de concevoir la suite. « Maintenant, en public, le scepticisme a laissé la place à l’impuissance, et parfois à l’envie de trouver des échappatoires (…) tout cela à la fois lointain et proche, lent et rapide, graduel et brutal », note encore Pablo Servigne avec Raphaël Stevens et Gauthier Chapelle dans l’introduction de leur nouveau livre Une autre fin du monde est possible. Vivre l’effondrement (et pas seulement y survivre) (Seuil, 336 pages, 19 euros).
D’après ces trois auteurs, l’attitude survivaliste est donc loin d’être la meilleure option : « Cultiver un potager dans son jardin, apprendre à se passer d’énergies fossiles ou préparer sa famille à des situations d’urgence est certes nécessaire mais cela ne suffit pas à « faire société », c’est-à-dire à faire de nous des humains. Comme le dit la psychologue Carolyn Baker : « Dans le fond, une société de survivalistes en herbe émotionnellement myopes pourrait-elle produire autre chose qu’une culture terrifiante et inhumaine semblable à celle du Meilleur des mondes de Huxley ? »
Leur solution ? Apprendre à vivre avec la conscience de ce sombre avenir. « Entre la personne prête à l’action et celle qui reste dans le déni, il y a tout un éventail de personnes en difficulté : celles qui traversent physiquement des épreuves catastrophiques, celles qui sentent que quelque chose ne tourne pas rond mais ne trouvent pas les mots (dissonance cognitive faible), celles qui savent mais n’arrivent pas à agir à la hauteur de leurs ambitions (dissonance cognitive aiguë), et celles qui savent et agissent mais s’épuisent ou se découragent. (…) Une fois le déclic réalisé, la plupart des gens ne souhaitent pas approfondir ou multiplier les preuves matérielles supplémentaires (même si c’est important dans un premier temps), ils veulent surtout apprendre à vivre avec. Ils sont devenus des collapsonautes« . En ce sens, cette vidéo réalisée par le réalisateur Clément Montfort dans le cadre de sa série NEXT (je vous en ai parlé ici) résume bien le ressenti de ces « collapsonautes » et l’approche promue par Pablo Servigne et ses acolytes :
Camille, bientôt en route pour la Bretagne, vit actuellement cette transformation intérieure : « Cette notion d’effondrement a un côté terrifiant, angoissant, mais une fois qu’on a dépassé cela, c’est la meilleure des voix rapides pour évoluer vers autre chose, pour reconnecter à la nature, à son enfant intérieur, etc. »
Une sensation partagée par Marc et Valérie, installés depuis trois ans à la ferme légère, dans le Nord Béarn : convaincus de longue date par l’urgence écologique, ils ont rejoint les rangs des « collapsonautes » il y a quelques mois seulement. Désireux de partager leur ressenti, ils ont parcouru 2 500 km au début de l’été sur leur vélo couché en bois pour aller à la rencontre de 450 sympathisants écologistes et proposer une bonne vingtaine d’animations « thérapeutiques » autour de cette question de l’effondrement (prenez le temps d’écouter le podcast suivant qui les a suivi sur l’une de ces rencontres) :
https://soundcloud.com/presages-podcast/marc-et-valerie
Présents à Alternatiba à Bayonne le weekend dernier, ils témoignent de leur « voyage d’étude » (le PDF résumant leurs observations est disponible ici) : « Beaucoup de jeunes très informés sur ces questions sont venus assister à nos échanges, et les moins jeunes plus inquiets étaient heureux de trouver un espace où déposer leur inquiétude », note Valérie, consciente elle aussi d’être allée vite ces derniers temps. Marc, lui, l’affirme à plusieurs reprises : « le mieux qu’on puisse donner actuellement est largement insuffisant, nous sommes dans une illusion colossale… Nous ne cherchons plus à mobiliser ou à convaincre les foules, nous ne mettons plus de forces là-dedans, les gens doivent cheminer personnellement sur le sujet et comprendre que nous ne pourrons qu’adoucir la donne maintenant« .
Il demeure que la notion d’effondrement marque les esprits en jouant sur les peurs. Alors qu’il a toujours été difficile de mobiliser largement les foules pour le climat ou la biodiversité (les enjeux renvoyant systématiquement à une forme d’impuissance), cette notion nous renvoie directement à la peur de la mort, et entre de fait dans une logique médiatique prompte à ce genre de relais. De là à convaincre les décideurs et espérer des changements en accélérer là aussi ? Rien de moins certain, et ce alors que le premier ministre Edouard Philippe parle régulièrement d’effondrement, voyez plutôt :
Une chose est sûre : désireux de rester vivants et joyeux, les « collapsonautes » s’apparentent à des écologistes résignés, déterminés à « vivre avec » et à agir pour minimiser tant que possible leur impact et à se préparer en douceur aux difficultés à venir… Sans doute est-ce là dans cette forme de sagesse et de philosophie de vie qu’il faut migrer, n’est-il pas ?
D’après ces trois auteurs, l’attitude survivaliste est donc loin d’être la meilleure option : « Cultiver un potager dans son jardin, apprendre à se passer d’énergies fossiles ou préparer sa famille à des situations d’urgence est certes nécessaire mais cela ne suffit pas à « faire société », c’est-à-dire à faire de nous des humains. Comme le dit la psychologue Carolyn Baker : « Dans le fond, une société de survivalistes en herbe émotionnellement myopes pourrait-elle produire autre chose qu’une culture terrifiante et inhumaine semblable à celle du Meilleur des mondes de Huxley ? »
Leur solution ? Apprendre à vivre avec la conscience de ce sombre avenir. « Entre la personne prête à l’action et celle qui reste dans le déni, il y a tout un éventail de personnes en difficulté : celles qui traversent physiquement des épreuves catastrophiques, celles qui sentent que quelque chose ne tourne pas rond mais ne trouvent pas les mots (dissonance cognitive faible), celles qui savent mais n’arrivent pas à agir à la hauteur de leurs ambitions (dissonance cognitive aiguë), et celles qui savent et agissent mais s’épuisent ou se découragent. (…) Une fois le déclic réalisé, la plupart des gens ne souhaitent pas approfondir ou multiplier les preuves matérielles supplémentaires (même si c’est important dans un premier temps), ils veulent surtout apprendre à vivre avec. Ils sont devenus des collapsonautes« . En ce sens, cette vidéo réalisée par le réalisateur Clément Montfort dans le cadre de sa série NEXT (je vous en ai parlé ici) résume bien le ressenti de ces « collapsonautes » et l’approche promue par Pablo Servigne et ses acolytes :
Participer à l’émergence de ce qui arrive
Se préparer, dans ces conditions, consiste à ne pas devenir fou (d’isolement, de tristesse, de rage, de trop y penser, ou par le fait de continuer son petit train-train en faisant semblant de ne pas voir…), et à s’engager dans des actions qui relèvent autant d’aspects matériels et politiques que d’aspects relatifs aux domaines psychologique, spirituel, métaphysique et artistique – et ce quelles que soient les classes sociales, les peuples, ou les cultures. « Le but de la collapsologie n’est pas d’énoncer des certitudes qui écrasent tout avenir, ni de faire des pronostics précis, ni de trouver des “solutions” pour “éviter un problème”, mais d’apprendre à vivre avec les mauvaises nouvelles et avec les changements brutaux et progressifs qu’elles annoncent, afin de nous aider à trouver la force et le courage d’en faire quelque chose qui nous transforme, ou, comme dirait Edgar Morin, nous métamorphose », rappellent encore les trois auteurs.Camille, bientôt en route pour la Bretagne, vit actuellement cette transformation intérieure : « Cette notion d’effondrement a un côté terrifiant, angoissant, mais une fois qu’on a dépassé cela, c’est la meilleure des voix rapides pour évoluer vers autre chose, pour reconnecter à la nature, à son enfant intérieur, etc. »
Une sensation partagée par Marc et Valérie, installés depuis trois ans à la ferme légère, dans le Nord Béarn : convaincus de longue date par l’urgence écologique, ils ont rejoint les rangs des « collapsonautes » il y a quelques mois seulement. Désireux de partager leur ressenti, ils ont parcouru 2 500 km au début de l’été sur leur vélo couché en bois pour aller à la rencontre de 450 sympathisants écologistes et proposer une bonne vingtaine d’animations « thérapeutiques » autour de cette question de l’effondrement (prenez le temps d’écouter le podcast suivant qui les a suivi sur l’une de ces rencontres) :
https://soundcloud.com/presages-podcast/marc-et-valerie
Présents à Alternatiba à Bayonne le weekend dernier, ils témoignent de leur « voyage d’étude » (le PDF résumant leurs observations est disponible ici) : « Beaucoup de jeunes très informés sur ces questions sont venus assister à nos échanges, et les moins jeunes plus inquiets étaient heureux de trouver un espace où déposer leur inquiétude », note Valérie, consciente elle aussi d’être allée vite ces derniers temps. Marc, lui, l’affirme à plusieurs reprises : « le mieux qu’on puisse donner actuellement est largement insuffisant, nous sommes dans une illusion colossale… Nous ne cherchons plus à mobiliser ou à convaincre les foules, nous ne mettons plus de forces là-dedans, les gens doivent cheminer personnellement sur le sujet et comprendre que nous ne pourrons qu’adoucir la donne maintenant« .
Il demeure que la notion d’effondrement marque les esprits en jouant sur les peurs. Alors qu’il a toujours été difficile de mobiliser largement les foules pour le climat ou la biodiversité (les enjeux renvoyant systématiquement à une forme d’impuissance), cette notion nous renvoie directement à la peur de la mort, et entre de fait dans une logique médiatique prompte à ce genre de relais. De là à convaincre les décideurs et espérer des changements en accélérer là aussi ? Rien de moins certain, et ce alors que le premier ministre Edouard Philippe parle régulièrement d’effondrement, voyez plutôt :
Une chose est sûre : désireux de rester vivants et joyeux, les « collapsonautes » s’apparentent à des écologistes résignés, déterminés à « vivre avec » et à agir pour minimiser tant que possible leur impact et à se préparer en douceur aux difficultés à venir… Sans doute est-ce là dans cette forme de sagesse et de philosophie de vie qu’il faut migrer, n’est-il pas ?
Anne-Sophie Novel / @SoAnn sur twitter
++ Pour aller plus loin ++
- + A regarder mardi 23 octobre après le Soir 3, « Réseau d’enquête », le magazine d’investigation, produit avec les rédactions régionales de France 3 se penchera sur le climat de la France en 2050 et ses « canyons urbains » invivables.
- + La stratégie nationale d’adaptation de la France regarde région par région et secteur par secteur ce que sera le changement climatique régional sur la base des connaissances scientifiques et aussi les autres dimensions des risques (exposition, vulnérabilité) pour anticiper sur les risques futurs (afin de réduire les impacts).
- + Il est encore temps, plate-forme Web qui rassemble des informations utiles pour se mobiliser (tout de même) et agir à son échelle (cf. vidéo de mobilisation ci-dessous, fruit d’une alliance entre 19 youtubeurs influents) :
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